SUIS-JE SUR LA BONNE VOIE ?

 
C’est peut-être une question qui vous traverse de temps en temps ?
 
Plusieurs personnes sont venues me voir et dans des domaines différents, voulaient savoir si ce qu’elles faisaient leur permettait d’être sur la bonne voie.
 
Que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel et même spirituel, cette question revenait.
 
Il y a cette croyance profondément ancrer qu’il y aurait des chemins juste, bon que l’on devrait prendre, et d’autre qui sont complètement absurde et que l’on devrait éviter.
 
L’idée est souvent qu’il y a la Vie d’un côté, qui nous donne des challenges, qui nous fait vivre tout un tas d’expérience… et de l’autre côté moi.
 
Moi cette personne qui doit évoluer, qui doit trouver ça place, qui doit se protéger, qui doit être heureux, qui doit survivre.
 
Et donc « moi » cette personne n’est présente que par une représentation mental.
 
Le « moi » vit à travers la croyance que nous avons en lui.
 
Ce « moi » tiens dans l’idée, hier il m’est arrivé ça, et qu’est-ce qu’il va m’arriver dans l’instant suivant ?
 
L’idée d’être une personne, d’être quelqu’un sans même s’en rendre compte, est une couche, et un voile inutile qui est la cause de toutes souffrances.
 
La peur de demain, la peur de refaire les mêmes erreurs que dans le passé se manifestent par l’intermédiaire de pensées qui viennent et qui partent.
 
Par un mécanisme d’habitude, depuis l’enfance, il y a une identification à ces pensées, et on se met à les croire.
 
Que veut dire que l’on croit les pensées ?
 
Et bien il y a la croyance que ce sont « MES » pensées.
Il y a donc une identification directe avec elle, elles sont moi, et je suis elles.
 
L’idée d’être quelqu’un ne tient que par la croyance dans un temps, passé, présent et futur.
 
L’idée de « Je suis une personne » est valable qu’à travers la mémoire et la projection sur ce qu’il m’est arrivé dans le passé et sur ce qu’il m’arrivera demain.
 
Dans l’instant, quand on est totalement présent à ce qui se fait, à ce qui est alors plus personne n’existe, et cela ne pose aucun problème, ni dans le fonctionnement ni dans l’action, dans rien.
 
La croyance est forte qu’il faille être quelqu’un pour faire ou pour être.
 
Tout ça est intérieur, dans la forme, il semblerait qu’il y ait Sébastien qui fait des vidéos et qui parlent à d’autres personnes, mais ceci est une illusion.
 
Ici on ne parle pas de la forme, tout ça, c’est la surface.
 
Toutes les sensations, les peurs, les émotions qui vous traversent sont réelles, mais ce n’est pas la réalité.
 
Le jour où tout s’effondre, la notion d’être quelqu’un qui peut avoir un bon ou un mauvais chemin s’effondre.
 
Il ne reste plus que ce qui est, et c’est pure liberté.
 
Dans la vidéo du jour on continu sur le même sujet 🙂