QUEL EST LE BUT DE CETTE INCARNATION ?

Il y a des moments où les choses perdent profondément le sens qu’on leur avait donné.

Sans suit alors une nouvelle recherche pour donner un sens à tout çà… la vie, sa vie, Ma vie, mon existence.

Quand à travers différentes pertes, sociales, de statut, de proche, l’apparition de maladie, il y a une volonté de comprendre profondément les choses.

Il y a une croyance très ancrée et qui n’est souvent pas consciente, c’est de croire que pour accepter ce qu’il se présente, il faut passer par la compréhension.

Du point de vue de la personne que l’on croit être alors tout une histoire peut se raconter sur le pourquoi une âme qu’est la mienne à décidé de venir sur cette planète.

Il y a une recherche du pourquoi je suis venu sur terre, et surtout pour y faire quoi ?

Une personne m’avait dit récement que cela état peut-être pour rendre le monde meilleur.

C’est peut-être le cas.

Tant qu’il y a la croyance d’être une personne dans un monde alors c’est surement vrai.

La nature, les animaux, les jeunes enfants sont toujours là pour pointer vers la simplicité, l’authenticité; est une vérité qu’ils ne pourraient même pas eux même partager, car il l’incarne à chaque seconde.

Cette vérité, c’est d’être… simplement.

Un enfant se pose-t-il la question du but de son incarnation ? ou même un écureuil sur la branche de son arbre ?

La réponse est bien sûr non.

Le jeune enfant, ou l’animal sauvage est pur instant présent, pure vie non conceptualisée.

Dans l’acte que pose un jeune enfant, il n’y a pas la croyance d’être l’auteur d’un choix qui à mener à un acte.

Il n’y a même pas la croyance d’être quelqu’un en train de faire quelques choses.

Il y a simplement action.

Pas de concept, pas de croyance, juste être, juste Vie.

Y-at-il des émotions ?

Oui des peurs, des larmes, des ris, des joies.

Cela est-il un problème ? Non elles sont vécues, sans penser que se sont MES émotions, MA souffrance, MA joie, MA tristesse.

Lorsque l’identification à ce corps arrive alors la simplicité d’être se masque par un fin voile d’illusion d’être un corps, une personne, un nom, un métier, un caractère.

Ici l’invitation est simplement de faire silence, et de jouir de l’instant sans nommer ce que compose cet instant.

Plus le silence se fait, plus profondément on plonge en soi, plus la notion d’incarnation n’a pas de sens propre.

Quand la nature profonde de ce que l’on est se révèle, l’idée même d’une âme qui s’incarne tombe.

Pourquoi ? Car prondefement l’âme est le corps, la chaise, le mur, le chat, le stylo, la fougère, le voisin est profondement et exactement ce que je suis.

Dans la forme tout semble différent, l’un semble objet inanimé, l’autre semble un autre être humain, l’autre semble être juste un animal, et pourtant.

La nature innommable, infinie, ineffable, omniprésente et absolu de ce que l’on est s’impose.

Et tous les concepts totalement vrais d’incarnation tombe, car ne sont valable que du point de vue de la personne avec .

Et l’idée de rendre se monde meilleur se dissout, car il n’y a pas quelqu’un dans un monde, mais chacun à le monde en soi.

On continu sur le même sujet dans la vidéo du jour 😉

  https://youtu.be/q-f3rKeD0_c