Un coup, une brulure, un pincement, une entorse et bien autres douleurs, quand elles arrivent déclenche tout de suite une réponse du mental.
 
La réponse est simple, il va y avoir un jugement de la situation, où Moi ( identification à ce corps, au personnage) à subi par un quelconque biais, une douleur physique.
 
Il peut y avoir des réponses émotionnelles en réaction à la douleur, comme celle de la peur:
 
« C’est quoi cette douleur ? C’est grave ? Oh mon Dieu j’espère que ce ne rien… que ce n’est pas grave… »
 
De la colère:
 
 » Put*** faut toujours que ça m’arrive à moi, ça m’énerve ! j’en ai plein le c** »
 
Il y a en général suite à une blessure, et donc une douleur physique, toute une histoire va se raconter.
 
Pour un sportif, qui se blesse le genou ou l’épaule, l’histoire tourne au drame « Je ne vais plus pouvoir m’entrainer…
J’étais en train de progresser… C’est tellement injuste… Si seulement je n’avais pas fait ça… Si seulement je n’étais venu…
 
Le point ici est que la douleur dans la majorité des cas n’est pas accueillie, n’est pas accepté.
 
À travers l’ensemble des émotions, des pensées, des histoires qui se racontent, à aucun moment on laisse ce qui est, être.
 
La douleur en elle même à un côté vraiment fascinant.
 
Quand on retire les concepts qu’il y a sur la douleur, que ça fait mal, que c’est horrible, que ça ne devrait pas avoir lieu.
 
On se retrouve face à une forme de vibration d’énergie.
 
Le message douloureux est alors perçu par l’espace conscient que nous sommes, et est complètement accueilli.
 
Ce n’est pas à la personne, au personnage, au corps d’accepter ou d’accueillir quoi que ce soit, il n’en est pas capable, où cela demande un effort.
 
Souvenez-vous de la vidéo que j’ai faite sur l’accueille d’une émotion: le faite de ressentir une douleur, une émotion une sensation ne demande pas d’effort en soi.
 
Cognez-vous le petit doigt de pied dans le coin du meuble, aucun effort n’est requis pour ressentir la douleur.
 
Il semblerait que le seul effort au final serait de rester avec cette sensation, cette douleur, de ne pas la fuir, de ne pas la commenter, de ne pas la juger.
 
Et je dis bien « semblerais », car comme vous le savez tous, regarder, sentir, voir, entendre, ne demande aucun effort.
 
Dans la vidéo d’aujourd’hui je vous partage les petites expériences que j’ai vécues avec celle que l’on appelle « DOULEUR PHYSIQUE » 🙂