CONSEIL « ORIGINAL » POUR LA MÉDITATION

Lorsque l’on commence à méditer, ou du moins à vouloir méditer, on fait des recherches pour savoir « comment méditer ? »

Ce qui est très souvent dit, c’est de se mettre dans un endroit calme, plutôt silencieux, parfois en pleine nature, éloigné des bruits de la ville.

L’objectif à travers cela est très simple, c’est de diminuer au maximum les sollicitations extérieures avec lesquelles le mental pourrait être perturbé.

Je me souviens parfaitement des moments où je « méditais » et que je prévenais ma maman, que j’allais méditer, et que 5 à 10min après avoir commencé j’entendais l’aspirateur fonctionner…

Il y avait un mélange de colère, d’agacement, d’énervement, un tas d’histoire qui se racontait dans le mental: « Elle se fou de moi ? Elle est sérieuse ? Elle peut pas faire ça plus tard ? » et bien d’autres comme vous pouvez l’imaginer.

Cela fonctionne avec l’aspirateur, mais aussi avec un chien qui aboie, des travaux dans la rue d’à côté, le téléphone qui sonne, etc.

On se dit alors que l’on ne peut pas méditer… On tient en général 5min et puis on se lève et on se dit que l’on méditera plus tard ou un autre jour, car la c’est vraiment pas possible.

Le conseil « ORIGINAL » d’aujourd’hui serait justement de vous mettre dans des conditions dites « peu favorables » pour la méditation.

Allez dans un endroit où il y a du bruit, et pas un rossignol qui chante, mais plutôt un gros camion qui fait une marche arrière avec son gros « BIP, BIP, BIP ».

Avec du trafic routier où l’on entend un bal de klaxon, et quelques noms d’oiseaux volés.

Pourquoi faire cela ?

Car il y a une croyance qui est que pour être calme en soi, il faut qu’il y ait du calme autour de soi.

Car il y a la croyance qu’avec des perturbations autour de soi, on ne peut pas être simplement paisible à l’intérieur.

Tous les bruits que le mental ne veut pas entendre, créent de la souffrance, créent une tension intérieure.

« Ça ne devrait pas être comme ça », « je ne peux pas méditer si… »

Tout ça, c’est de la souffrance, c’est une tension intérieure.

Et puis un jour, il y a une révélation.

Elle n’est pas mentale bien sûr.

La résistance s’évanouit, le calme que l’on croyait impossible est alors toujours là, peu importe, ce qui se passe.

Le marteau piqueur tape depuis 45 min et cela est tout à fait OK.

Plus rien ne bouge à l’intérieur.

L’image qui pourrait être donnée c’est que tout circule à l’intérieur, et que les bruits perçus pénètrent sans être bloqués par un mental qui raconte une histoire à leurs sujets.

Au final il n’y a plus moi et un bruit extérieur, il y a un tout.

On continue d’en parler dans la vidéo du jour:

https://youtu.be/ZChYbjEszEU